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vendredi 21 mars 2008

Dogora ébranle le Parc Expo de Villefranche

Le second concert Dogora donné vendredi dernier au Parc Expo de Villefranche au profit d'Actions Mongolie et du Rotary Club de Villefranche a été un grand succès populaire :



Plus de 2000 personnes sont venues découvrir ou réécouter l'oeuvre d’Etienne Perruchon, ce qui en fait le plus grand concert de Dogora à ce jour !

Après une présentation du Rotary et de l'association Actions Mongolie, son Excellence Monsieur Altangerel, Ambassadeur de Mongolie en France, a prononcé un mot d'accueil

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lundi 12 mai 2008

Concerts de Saint Nazaire

MOMENTS D'EGAREMENTS


Depuis la surprise faite à Patrice Leconte par Martial Renard et son Brass Band interprétant Dogora sur la scène de Bonlieu pour clore la lecture de ses "moments d'égarements", jusqu'aux concerts de saint Nazaire les 2 et 3 Mai dans une "Soucoupe" succombant à l'énergie positive de cette magnifique œuvre, pas une seule fois je n'ai regretté d'avoir osé participer à l'aventure de Dogora.

Dogora, c'est un an de travail pour assimiler le texte et la musique. C'est l'émotion exceptionnelle de voir les spectateurs de Bonlieu se lever d'un seul homme pour nous applaudir lors du premier concert. C'est la découverte "de dos" (depuis le choeur!) du travail des percussions largement mises à contribution pendant l'œuvre. C'est la recherche des nuances justes malgré le nombre d'exécutants. C'est l'enthousiasme des chefs et leurs conseils énergiques mais toujours positifs. C'est un lien extraordinaire qui se crée entre ceux qui ont préparé Dogora…


ET PUIS IL Y A EU CE MOMENT D EGAREMENT...
Annecy-Saint Nazaire en 4 jours....pour venir vous écouter !! Car laisser chanter Dogora sans y être relève du crève-coeur! (si si si!). D'abord, la côte sauvage est trop belle en Mai. Ensuite, il y a eu l'accueil magnifique de Yann Le Néchet et ses choristes qui ont accepté à bras ouverts les deux altis Haut-savoyardes de passage: encore MERCI !!! Enfin, la double joie de chanter et d'écouter ce Dogora de jeunes musiciens européens pour constater que l'énergie est la même et que si la fatigue se fait parfois sentir, les visages sont rayonnants et fiers d'avoir relevé le défi, et la joie de retrouver et de réentendre le Corou de Berra.


L'émotion reste intacte à chaque concert.

BRAVO SAINT NAZAIRE POUR CES TRES BEAUX CONCERTS ET CE MAGNIFIQUE ANNIVERSAIRE!!! Ca valait bien les deux jours de route!!! Fabienne

(Les photos sont de William Pestrimaux)

jeudi 1 mai 2008

Emerveillement Dogorien

Un petit mot pour décrire le choc que j'ai eu en écoutant la première fois Dogora.
Je suis un musicien amateur, j'ai longtemps joué de la clarinette dans un orchestre symphonique amateur dirigé par un ancien professionnel, E.Pannetier, clarinette solo à l'ONL et à l'orchestre de l'opéra de Lyon. J'apprécie par ailleurs beaucoup le chant choral et particulièrement les voix d'enfants, bien avant le phénomène Choristes.
J'ai ensuite entendu des interviews de P.Leconte qui expliquait qu'il avait été accroc comme un drogué à cette musique comme je le suis actuellement ! Pas un jour sans écouter Dogora, à pied, en voiture, chez moi ! quelle claque ! Comment ai-je pu passer à côté de cela quand le film est sorti ! J'en avais entendu vaguement parler, je suis pourtant très cinéphile mais il avait sûrement été noyé dans la masse des sorties au profit des films industriels et médiocres que l'on nous assène chaque mercredi.
Quelle injustice quand on voit le nombre si faible d'entrées alors que des gens beaucoup plus mercantiles comme Arthus Bertrand ou Hulot font le plein... Bref, n'ayant pas vu le film, j'avoue, honte à moi avoir téléchargé la musique ayant appris qu'il y a avait un choeur d'enfants mais elle dormait depuis lors au fond de mon disque dur.
Ma première écoute a été un enchantement comme les centaines qui ont suivis.
Je me suis procuré le CD pour en savoir plus sur le Dogorien.


J'ai été emporté par la magie de son syncrétisme vocal, de ce magistral espéranto musical. A chaque écoute j'entends quelque chose de différents. Cela va de Orff à Moussorgsky, de Vincent d'Indy à Britten, de Borodine à la force du destin de Verdi, de Kusturica à Bernstein. Et au final, c'est du Perruchon !! et cette musique m'accompagne depuis 2 mois chaque jour en voiture sur le long trajet qui me mène au lycée où j'enseigne, elle fait naitre tellement d'émotions diverses ! Ces lignes sont maladroites mais tant pis ! j'avais l'an dernier monté un projet et emmené une de mes classes à l'opéra de Lyon assister à la création d'une oeuvre d'un de vos collègues, Pascal Dusapin. Quel échec que ce Faustus pour des élèves de Lycée professionnel n'ayant jamais mis les pieds dans un tel lieu et n'ayant jamais entendu d'opéra. On m'avait malheureusement imposé cette oeuvre, j'avais choisi les Contes d'Hoffmann d'Offenbach plus accessibles... En écoutant et réécoutant Dogora, j'aurais tellement aimé qu'ils puissent entrer en musique avec votre oeuvre qui touche l'âme la plus insensible ! Et je me dis que la musique actuelle, contemporaine est bien diverse pour produire des oeuvres qui vont de l'hermétisme le plus total à l'universel le plus humain. On sent à la vision du bonus du DVD cette envie de faire communier des cultures très différentes, cette envie de partager, de crier que la musique est vraiment le langage céleste par excellence. Notre société manque d'humain à mon sens et ces quelques roses offertes aux enfants m'ont bouleversées.
Un autre point m'a marqué dans Dogora, c'est l'utilisation fréquente de la clarinette, comme dans l'introduction de Mi Poshka, j'envie l'orchestre de jouer cela, la première répétition a du être un intense bonheur pour les musiciens, et l'entrée successives des voix, sur un thème pourtant si simple et si beau. Dans Koshni, la clarinette et ses quelques mesures donnent le frisson et la valse nous emporte comme dans la valse de minuit du Cendrillon de Prokofiev. J'adore aussi le côté populaire de certains numéros comme dans Viniashto, le tambourin, la clarinette très yiddish, le tuba très "cirque", comme une procession joyeuse dans un film d'Emir Kusturica. Dans Tou Toeshtake, le thème est encore lancé par la clarinette, repris par le choeur, très slave, la musique devient épique, large avec une masse sonore, une puissance incroyable et la petite touche géniale des percussions. Que dire aussi de Zdieskani, mariage de voix extatiques, quasi shamaniques, on entre en transe avec les chanteurs, sorte de derviches tourneurs musicaux avec des échos de polyphonies corses, une musique qui ici touche l'âme. Kiatche me fait penser à un ballroom dancing, aux Beatles et leur chanson Good Night sur l'album blanc. Chalnie envoute avec son hautbois et son rythme enivrant soutenu par les cuivres, on se retrouve dans les mille et une nuits orientales, on glisse d'un instrument à l'autre comme dans le boléro de Ravel. Vos chants deviennent des classiques qui restent dans la tête comme avec le La Vidjiame et son accelerendo, cette fabuleuse montée en puissance où l'orchestre et les voix se déploient petit à petit.
Et que dire du langage inventé ! quelle magnifique et difficile idée ! est-ce une volonté pédagogique ? politique ? vouloir l'harmonie entre les cultures, les peuples qui ont conduit à cela ? je reste émerveillé de l'émotion provoquée et j'envie les musiciens notamment le clarinettiste quand il a travaillé cette partition. Cette musique est avant tout visuelle, c'est paradoxale mais elle permet à chacun des auditeurs de se créer un melting pot d'images mentales personnelles et inédites. P.Leconte a magistralement mis en image cette musique même si ce ne sont pas celles que j'avais en tête. Mais son film est pétri d'humanité, d'espoir, même s'il dévoile un quotidien parfois sordide et cruel.
Voilà, c'est un peu décousu, la musique dit souvent plus que les mots qui sont un frein à la transmission des émotions d'où sans doute la magie dogorienne... Texte écrit le 21 janvier 2007 GLB.

lundi 3 mai 2010

Le magasin des suicides



Nouvelle aventure commune pour Patrice Leconte et Etienne Perruchon qui promet d'être très animée ;-)

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mardi 17 juin 2008

Dogora n'est pas un loukoum !

Avant d'interpréter magistralement la grande suite populaire et syncrétique du maestro Etienne Perruchon, DOGORA ce mercredi 18 juin au théâtre antique de Vienne à 21 heures (concert gratuit, 560 Choristes, Musiciens et Danseurs avec Etienne Perruchon, compositeur, au piano, Martial Renard à la direction et le Corou de Berra - Ouverture des portes à 19h00), il fallait répéter ! Et cette aventure musicale et fraternelle est tellement magique qu'elle a fait cesser les intempéries et a permis aux danseurs de tous âges d'investir avec grâce et couleurs le plateau de l'antique théâtre ! Les romains n'en reviennent toujours pas !

"Ils sont fous ces Dogoriens !!" murmurait-on déjà dans les travées, espérons que la Gaule entière se déplace pour faire le plein d'émotions !

Quelques photos pour vous allécher :










mardi 23 février 2010

Les nomades dogoriens investissent Atlantia à La Baule

C’est une véritable épopée que nous vivons, à suivre ainsi le peuple nomade créé par Etienne Perruchon. Après la « Soucoupe » à Saint-Nazaire, nous avons connu l’immense plaisir de jouer et de chanter les mélodies aux accents gutturaux, slaves ou polyphoniques de « Dogora ou l’histoire d’une humanité en marche »… dans la salle d’Atlantia à La Baule.

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lundi 1 mars 2010

Dogora les pieds dans l'eau !



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jeudi 19 juin 2008

Triomphe romain pour Dogora !


« Je suis venu, j'ai vu, j'ai entendu » aurait pu affirmer Jules César !

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lundi 8 mars 2010

Dogora rugit à Lyon



Actions Mongolie et ses parrains Etienne Perruchon et Jean-Baptiste Maunier vous proposent...

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dimanche 10 février 2008

Concert du 9 Février - Eglise de l'Annonciation

Nous n'osions pas en rêver… et pourtant !

Plus de 1000 personnes de toutes générations sont venues écouter la première à Lyon de Dogora, samedi dernier à l'Eglise de l'Annonciation, à Vaise, dans un concert au profit d'Actions Mongolie.

Un tel succès n'était pas prévu et tout le monde a fait preuve de patience et de bonne humeur, le temps d'installer un public très nombreux sur les bancs de cette église pourtant vaste.

Malgré tout, une centaine de personnes n'a pu avoir de place.



Après une présentation de l'œuvre et de l'association Actions Mongolie, la musique d'Etienne Perruchon a commencé à retentir, servie par 250 musiciens et choristes passionnés:

  • Les petits chanteurs de Mongré
  • Le Diapason de Lyon
  • L'Orchestre Symphonique de Lyon
  • Les Harmonies de Tarare et de Brignais
  • Le "Corou de Berra" (venu spécialement de Nice)
  • et le soliste ténor mongol Bazra,
… sous la baguette énergique de Jean Pierre Prajoux !




Le public, enthousiaste, s'est levé comme un seul homme pour une ovation finale qui restera dans nos mémoires.

Trois bis ont été donnés, avec la participation du public qui a chanté avec les chœurs l'hymne Dogorien et la folle farandole de La Vidjiame, sous la direction du compositeur lui-même, Etienne Perruchon, qui a été acclamé par la salle.

De nombreux témoignages de satisfaction nous sont parvenus depuis samedi soir, avec des mots très flatteurs et enthousiastes comme par exemple sur les dédicaces du livre d’or de www.dogoramania.com.

Mais le plus encourageant sont les nombreux spectateurs qui déjà, souhaitent revivre ce concert et venir au prochain ! Il se déroulera :

Le Vendredi 14 Mars 2008 à 20h00, au Parc Expo à Villefranche sur Saône
La capacité de la salle (2200 places) devrait cette fois permettre de satisfaire tout le monde… enfin nous l'espérons ! 22€ adulte, 12€ moins de 16 ans, gratuit moins de 8 ans.

Nous vous invitons à réserver vos places à l'avance !

  • soit à la FNAC (via le site FNAC.com)
  • soit à l'office du tourisme de Villefranche :
  • info@villefranche-beaujolais.fr, 04.74.07.27.40, 96, rue de la Sous-Préfecture, 69400 Villefranche sur Saône
  • soit à l’Espace Rotarien Lyonnais : resalyon@dogoramania.com, 04 78 37 13 29, 47 rue Sala (Hotel Sofitel), 69 002 Lyon

Actions Mongolie dit un immense merci à toute l'équipe du Rotary Club de Villefranche sur Saône qui a organisé ce projet ambitieux, à nos partenaires et en particulier la mairie du 9ème arrondissement de Lyon et la société Patrimoine Consultants.

Un immense merci aussi à tous nos amis musiciens et choristes, à Bazra, au Corou de Berra, à Vincent Coiffet chef des chœurs et à Jean Pierre Prajoux chef d'orchestre et directeur musical.


Toutes les photos du concert par : William Pestrimaux
Et nous finirons par un énorme merci à Etienne Perruchon
(qui sur cette photo porte Temujin, la mascotte d'Actions Mongolie),
qui nous a soutenus dans ce projet fou depuis 18 mois.

Extraits audios :

  • La Vidjiame :
  • Donia, l'hymne dogorien :

mardi 20 avril 2010

Sarah Zajtmann en concert à l'auditorium de Lyon le 26 juin 2010



Le concert Dogora du 26 juin à l'auditorium de Lyon présentera en première partie une jeune pianiste lyonnaise de talent, Sarah Zajtmann.

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samedi 1 mai 2010

Dogora aux Choralies !



Dogora sera chanté lors d'une soirée exceptionnelle aux Choralies de Vaison la Romaine le samedi 7 août.

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dimanche 30 mai 2010

Tchikidan clotûre les Vocales de Thônes




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jeudi 3 juin 2010

Dogora plus fort que le seigneur !

Voici un article paru dans Lyon Capitale du mois de Juin...

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lundi 7 juin 2010

Dogora dans Le Progrès

Dogora sera joué le samedi 26 juin à 18h30 à l'auditorium de Lyon, c'est dans le Progrès donc c'est vrai :-)

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mercredi 9 juin 2010

Sarah enchante Debussy


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mercredi 23 juin 2010

Radio Pluriel et Dogora

Radio Pluriel accueillait l'association Actions Mongolie pour évoquer le concert Dogora à l'auditorium Maurice Ravel de Lyon le samedi 26 Juin à 18h30.

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vendredi 2 juillet 2010

"Je revendique chaque mesure de Dogora" !



mardi 28 décembre 2010

Dogor'à choeurs et accords



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lundi 14 novembre 2011

Palme d'or pour Dogora



C'était sur la scène du Palais des Festivals de Cannes le 19 avril 2011. France 3 était là pour évoquer la vague de bonheur intergénérationnel provoquée par cette oeuvre unique...

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Tchikidan brille au Phénix



Tchikidan poursuit sa route, oeuvre intégralement pour voix d'enfants, elle a été jouée en mai 2011 dans le Valenciennois au Phénix, scène nationale. Voici comment l'oeuvre a été montée avec 600 enfants...

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mercredi 16 juillet 2014

Echos du Nord à trois voix



Valenciennes a accueilli et monté Dogorians en mai dernier (voir : Dogorians se prépare à Valenciennes et Les Dogorians prennent vie).

S'il est trop tard à présent pour un billet "à chaud", il est toujours temps d'écouter l'écho...

Trois voix se sont exprimées, pour vous rapporter quelques impressions personnelles volées au temps qui s'envole...

Les voici... Bonne lecture :-)


Anne : "C’était un vendredi soir, c’était la dernière des 3 soirées Dogorians à Valenciennes, c’était en mai dernier...
Un vendredi soir particulier, car j’avais un rendez-vous fixé des mois auparavant, un rendez-vous à nul autre pareil, que je ne pouvais et voulais louper à aucun prix !
J'avais rendez-vous avec Dogorians, cette oeuvre qui m'avait enchantée un an auparavant lorsque je l'avais découverte.

Pourtant...

Cette fin d’année scolaire fut à ce point éprouvante que la veille du jour J, malgré une attente impatiente et active de cette soirée, l’idée d’éviter Dogorians, de lui faire faux-bond m’a hantée : corps vidé de son énergie et tête remplie de "à quoi bon" destructeurs... Plus d’envie, plus de flamme artistique. "Après tout, quelle importance", me disait une petite voix défaitiste à l'intérieur.

Mais la grisaille n’eut pas le dernier mot, et ce soir là, je pris finalement la route...

Pour être à l’heure au Phénix de Valenciennes, il fallut d’abord accélérer ma sortie du boulot, puis affronter les énormes bouchons lillois de fin de semaine sur les autoroutes.
Il fallut aussi passer à travers les trombes d’eau d’un orage aussi soudain que violent qui s’abattit sur ma tête pendant le trajet.
Il fallut enfin accepter d’y aller toute seule au final, mes accompagnateurs m’ayant tous fait faux bond les uns après les autres.

Tout cela fut vite oublié dès l’entrée dans la salle : je retrouvai l’atmosphère simple et sereine qui entourait déjà l’œuvre Dogorians à La Cartoucherie de Vincennes un an auparavant.
Arrivée en avance au final, j’entrai sur le balcon la première et j'eus le temps de souffler et de me détendre : le rendez-vous fixé serait réussi, j’en étais déjà certaine à présent !

Le moment vint pour la salle de répéter Donia, calmement, timidement au départ puis avec plus d’assurance. Les mêmes erreurs de mélodies qu’à Vincennes, attendues et vérifiées, sont commises par le public... On reprit tous de bonne grâce, échangeant des sourires amusés, sous le regard entendu des dogorians "chefs de chœur".
Après des applaudissements chaleureux, chacun fut prêt à respecter le beau silence qui s’installait naturellement dans la grande salle sombre, et à goûter avec délices le musical d’Etienne, façon valenciennoise.

Façon valenciennoise ? Qu’est-ce à dire ?

Ce projet Dogorians serait-il mineur parce que provincial ?
Serait-il de moyenne qualité parce que se produisant avec des enfants amateurs ?

Non, mille fois non !

Façon valenciennoise, ce fut pour la troupe des chanteurs adultes une harmonie douce, circulante, sans accroc, sans effort apparent, découlant sans doute de leur plaisir à se retrouver après des mois de séparation pour partager à nouveau sur scène un moment de grâce, et produisant une qualité d'harmonie rare.
Une sorte de joie sereine se dégageait des déplacements, des visages, des gestes, à l’image de cette belle chanteuse portant en son sein un petit être qui depuis a sans doute lancé son chant primal ! Tout "coulait", tout "allait de soi", rien ne "grinçait", tout était fluide... C'est comme si, pendant ces mois de silence dogorian, l'oeuvre avait mûri en eux, grandi, pris du corps et de l'épaisseur. Elle fut plus gouteuse et plus belle encore cette fois !
Une sérénité joyeuse circula depuis la scène jusqu’à la salle, et chacun reçut les harmonies dogorianes comme autant d’invitations à regarder de la vie son plus beau visage. Beau, même si parfois grave, douloureux, triste, mais beau parce que la solitude, ce mal qui ronge nos villes et nos campagnes, n’a pas droit de cité, pas même droit de présence dans le monde dogorian.

Façon valenciennoise, ce fut pour les enfants chanteurs un défi relevé avec classe et naturel. Les voix étaient enveloppantes, présentes aux mélodies dogorianes, les faisant vibrer et vivre : une petite troupe lancée avec sincérité et sans retenue dans le projet musical d’Etienne. La scène n’avait plus de secret pour eux, sans aucune prétention ni arrogance, mais avec justesse, tout simplement. Ils étaient devenus artistes chanteurs, heureux de proposer "leur" Dogorians, sans doute un tournant dans leur vie d’enfant, sous l’aile bienveillante des adultes, mais aussi de leur propre chef, présents, debout, solaires. Amateurs, oui, ils le furent : ils ont transcendé l'oeuvre d'Etienne parce qu'il l'ont aimée !!!

Assurément, Dogorians à Valenciennes fut à la hauteur de son ainée à Vincennes. Les émotions ont enveloppé le public avec autant d’efficacité et de grâce, parce que les mélodies sont belles et parce que les artistes étaient sincères, et que le travail était abouti et généreux. Merci à tous pour ce rendez-vous réussi !"


François et Chrystelle : "Pour notre part, nous sommes bien entendu venus deux fois dans la semaine, en profitant de l'offre généreuse faite aux "répétitants" de la première heure. A chaque fois avec un réel enchantement.
En effet rarement nous avons rencontré, dans un spectacle, cette joie de jouer et de transmettre quelque chose de beau, tout simplement.
Cette musique, cette chorégraphie, ces "paroles", font résonner quelque chose de notre profondeur humaine. C'est sans doute pour cela que nous y trouvons des intonations à la fois slaves, juives, grégoriennes, corses (polyphonies) et autres selon l'histoire et l'humeur de chacun.

Cette joie de jouer et de transmettre le beau est transcendée par les enfants qui la portent par leur fraîcheur et leur impossibilité de tricher.
Cette joie est aussi portée et transmise par Etienne Perruchon qui ne boude pas son plaisir en assistant en "simple" spectateur au fond de la salle et surtout en baignant dans les applaudissements de fin de spectacle.
Pour la première séance nous avions invité des amis plus proches géographiquement, sans trop leur dire de quoi il s'agissait. Pendant les premières minutes, ils nous ont avoué s'être demandés dans quelle galère nous les avions embarqués. A la sortie, ils chantaient tous en dansant comme des enfants.......(no comment).

Merci aussi à Etienne de venir auprès du public après la soirée, avec son visage rayonnant et son bonheur communicatif, s'inquiéter de savoir si le spectacle nous a plu. Même Mozart ne fait plus cela depuis longtemps....

Merci à tous pour ces soirées inoubliables."


Leurs amis qui découvraient... : "Nous avons passé un très bon moment, emportés par tant de douceur.
Douceur ici ne veut pas dire mollesse ni faiblesse, ni lenteur ou endormissement prématuré !
Quel tonus au contraire ! Quel élan de vie ! Quelle harmonie et à la fois quel travail pour arriver à cette apparence de facilité !

Je crois que c'est comme le bonheur : il se construit patiemment mais avec force et volonté, travail et persévérance, parfois sacrifice et souvent ténacité et foi en l'autre.

Merci de nous avoir restaurés, ce fut bon et doux."


Et pour en savoir plus sur l'oeuvre :
Dogorians à Vincennes
Dogorians sur France TV

samedi 25 mai 2013

Dogora à Cannes : le retour en voisin

Souvenez-vous, c'était le 19 avril 2011 ...

Un concert Dogora réunissait au Palais des Festivals de Cannes, le Chœur Philharmonique de Nice, l'Orchestre Symphonique Azuréen, le Corou de Berra et les jeunes enfants du conservatoire de Cannes (8/9 ans), pour une soirée inoubliable dans ce lieu mythique.

Demain dimanche 26 mai, c'est dans la ville voisine de Mougins que vont retentir à nouveau les harmonies fédératrices et envoutantes de Dogora.

L'Orchestre Symphonique de Sophia Antipolis, plusieurs chorales de la région, un chœur d'enfants et le Corou de Berra, invité d'honneur, vous convient à un nouveau voyage sur les ailes musicales de cette belle œuvre aux multiples visages.

Car soyons en sûrs, Dogora a cette force de ne jamais proposer les mêmes émotions, d'être toujours différente, particulière.
Chaque concert est unique, on le dit souvent. Mais c'est encore plus fort avec les œuvres dogoriennes, qui prennent des couleurs variées, fortement personnalisées, et qui se renouvellent de manière surprenante en fonction du lieu, de l'orchestration, des choix artistiques du chef d'orchestre, et de la personnalité des artistes chanteurs. Moi qui sillonne autant que je le peux les routes dogoriennes depuis ma rencontre passionnée avec Dogora en tant que choriste en novembre 2010, j'en suis surprise et émue à chaque nouveau concert auquel j'ai la chance d'assister ou de participer.

Demain soir, le concert sera dirigé par un jeune chef, Nicolas Piel, qui avait participé au précédent projet Dogora en tant que violoniste. Sa passion pour l'œuvre lui donnera assurément une force supplémentaire, pour des émotions musicales uniques dans le public.

Les paillettes de Cannes sont encore bien présentes, mais c'est à Mougins que les plus belles émotions musicales prendront vie demain à 17h30 à l'ancienne criée aux fleurs.

Bon concert !

mercredi 29 mai 2013

Skaanza en Haute-Savoie ? Trois d'un coup !



Nous l’avons évoqué il y a peu : Skaanza a réellement pris son envol ces derniers mois (voir Skaanza commence à tailler sa route le 23 mai 2013).

Et en ce mois de juin qui approche, c’est au tour de la Haute-Savoie de nous mijoter de beaux projets autour de cette œuvre.

Souvenons-nous...
Ce département montagnard est le berceau et le fief du compositeur Etienne Perruchon. Il a vu naître Dogora et Tchikidan ces dernières années. Mais la création de Skaanza prévue à Annecy en juin 2012 a été annulée, et c’est la ville voisine de Genève qui a eu le privilège d'accueillir sa naissance (voir Skaanza à Genève le 2 novembre 2012).

Skaanza en Haute-Savoie ?
Ce sera chose faite en juin ! Et de très belle manière, puisque pas moins de trois projets sont menés en parallèle, aboutissant à quatre concerts ... Les belles montagnes de ce coin de paradis vont enfin pouvoir résonner au son des échos skaanziens !

Comme pour les créations de Dogora, Tchikidan et Skaanza, c’est à un passionné des œuvres dogoriennes, Martial Renard, par ailleurs ami et complice du compositeur, que revient la direction de ces trois projets. L’Orchestre Symphonique des Alpes qu’il dirige depuis plusieurs années assurera la partie instrumentale, parfois accompagné d’autres formations locales.

Les parties vocales seront interprétées par des chœurs d’adultes et d’enfants spécifiques à chacun des projets, auxquels l’Ensemble Vocal mixte Cantathônes se joindra. Chaque concert aura donc un caractère et une coloration totalement uniques.


Très bons concerts à tous.... Et que les montagnes dansent !




Samedi 8 juin : 15ème festival des Vocales de Thônes

Deux concerts sont prévus au Gymnase des Perrasses, à 16h00 puis à 20h30. Participent à ces concerts les formations musicales suivantes : Choeur d'enfants des écoles primaires de Thônes - Choeurs d'enfants du Centre de Pratique Musicale - Choeur Polysons et Choeur Maîtrisien du Val - Harmonie « Echo de la Tournette ».
Infos et vente : www.vocales.fr - Office du Tourisme : 04 50 02 00 26


Samedi 15 juin : Semaine Musicale à La Roche sur Foron

L’école de musique organise un concert à 20h au Complexe Labrunie. Pour l'occasion, les formations vocales et musicales de l’école seront rejointes par des choristes du projet d’ Annecy annulé en 2012.

Infos et vente : Office du Tourisme : 04.50.03.36.68


Dimanche 30 juin : Projet des élèves de la Vallée d'Aulps et des collégiens de St Julien en Genevois

120 élèves et collégiens, accompagnés par le Chœur Maitrisien du Val de Thônes, vous proposent un concert à 18h30, en la très belle salle de la Grange Au Lac à Neuvecelle près d'Evian.

Infos et vente : Office de Tourisme d’Evian : 04 50 75 04 26


dimanche 18 janvier 2015

CONCERT DOGORA (version orchestre symphonique)



SAMEDI 9 MAI 2015
LA GRANGE AU LAC - EVIAN

OSA (Orchestre Symphonique des Alpes)
Choeur mixte
Choeur d'enfants
Solistes

Plus d'infos très vite ;-)

vendredi 1 mai 2015

Le 9 mai au bord du Lac (ou presque)...



Et aussi ici !

mardi 12 mai 2015

Emotion dogorienne au tricentuple...


Photo Martial Renard


Nous étions en effet environ 300 sur le plateau...
Devant, derrière, en haut, en bas, pas une place de perdue pour ce concert du retour du compositeur sur ses anciennes terres depuis son installation en pays nantais...

Un rendez-vous avec la belle et ineffable émotion musicale que Dogora sait si bien convoquer sans jamais se dédire, pour plusieurs chorales mixtes, plusieurs classes d'école élémentaire et de collège, l'Orchestre Symphonique des Alpes et le Corou de Berra.

Une soirée souriante et chaleureuse, sous le signe du partage généreux des talents artistiques de chacun. Professionnels et amateurs, jeunes et moins jeunes, musiciens et chanteurs, public averti ou novice dans l'univers dogorien, compositeur de Dogora, sa famille et ses amis, tous ont été pris dans le tourbillon d'émotions qui s'est dégagé de ce concert au fur et à mesure de son déroulement.

Et ce furent forcément de belles larmes qui coulèrent sur tant de joues lorsque les applaudissements généreux et interminables ont retenti....
Comme une envie de ne pas se quitter tout de suite, comme une envie de laisser encore couler dans chaque coeur ce flot d'émotions mélangées, lumineuses mais aussi graves, nous souvenant de certains absents à la fête, goûtant la saveur des belles retrouvailles amicales de ci de là, et réalisant que ce miracle de grande paix intérieure était le fruit de la présence et du travail sincère de chacun.


D'autres "retours" suivront dans les prochains jours au sujet de ce concert, qui fut tellement "spécial" à divers égards.

Et aussi
Quelques images du concert : Souchänishka

mercredi 13 mai 2015

DOGORIANS sur FRANCE 3 : Ce soir .......................... Ou quand vous voulez !


CE SOIR ... CE SOIR .... CE SOIR ... CE SOIR .... CE SOIR ... CE SOIR

Chouette nouvelle trouvée il y a quelques jours sur la page fbk d'Etienne Perruchon : La télévision invite à nouveau Dogorians !

Ne me dites pas que la diffusion est trop tardive ...
Demain est un jour férié, et pour les couche-tôt, le replay (pendant 7 jours) ou l'achat en ligne sont possibles ;)

A présent que Dogorians s'est fait une place spéciale au côté des oeuvres dogoriennes qui l'ont précédé, puisqu'il en est à la fois le fruit et le reflet tout en ayant sa propre magie unique et inédite, il est heureux que ce musical puisse être à nouveau diffusé, donnant ainsi une nouvelle chance à un public large de faire sa belle rencontre...

Alors ne boudons pas notre plaisir et prenons rendez-vous ce soir en deuxième partie de soirée, bien calés dans nos canapés, fauteuils et autres lits ou poufs moelleux...
Seul ? En famille ? En amoureux ? Peu importe !
Chacun y trouvera son écho intérieur...

Nul besoin d'attacher sa ceinture, et pourtant....
Vous allez voyager loin, très loin, dans cette aventure musicale et humaniste offerte par Etienne Perruchon et par tous les artistes du plateau et des coulisses, en toute simplicité...

Des infos sur la programmation : ici
En savoir plus sur DOGORIANS

mercredi 3 juin 2015

Emotions d'enfants

C'était le 9 mai dernier, c'était à La Grange au Lac, c'était Dogora...

Nous, adultes choristes, adultes public, adultes musiciens, sommes si nombreux à avoir été renversés, subjugués, envoutés, que sais-je encore, par l'oeuvre Dogora d'Etienne Perruchon !

Mais qu'en est-il des enfants ?

Carole, une amie enseignante passionnée, et aussi musicienne, a eu la très belle idée de faire participer sa classe à l'aventure Dogora du 9 mai dernier à La Grange au Lac.
Toue l'année scolaire, ils ont appris les chants, les ont faits leurs, petit à petit....
Puis ce fut le jour du concert ...

Que se passe-t-il dans les têtes et les coeurs de ces enfants, choristes d'une année, souvent pour la première fois sur scène avec un orchestre symphonique, et découvrant ou redécouvrant la belle salle de la Grange au Lac pour partager Dogora avec le public et leur famille ?
Carole a Proposé à ses élèves un retour écrit libre après ce si beau projet : en voici quelques-uns sur le thème des émotions ressenties au moment du concert...


La parole est aux jeunes artistes (CE2 à CM2) :


Samedi 9 mai 2015, nous avons fait un concert. C’était ma première fois ! C’était très impressionnant tout le monde qui entrait dans la salle, ça me mettait la pression ! Tout le monde a applaudi. J’étais très excitée et en même temps j’avais beaucoup le trac. Nous avons chanté Soukia. Pour moi, Soukia est une danse où il faut marquer les syllabes. Elle est très importante. Il fallait chanter fort. Ensuite, nous avons chanté Shtakié. Elle est très émouvante, elle est aussi très importante pour moi. Nous avons chanté Souchänishka. Elle est comme un hymne pour moi, elle est très émouvante je pense. J’ai tout donné, j’ai ressenti des émotions. C’est la chanson que je préfère. Enfin, tout le monde a applaudi, c’était magique ! Tout le monde applaudissait, applaudissait et les musiciens se sont levés. Ils étaient contents même très contents ! Ils ont encore et encore applaudi, ça n’arrêtait pas ! Nous avons rejoint les coulisses, j’étais surexcitée ! C’était le plus beau concert de ma vie !
Mélissa

Pendant ce concert, j’ai été ému !
Mathys

J’étais très stressée mais en même temps très, très, très, très excitée ! Le concert était extraordinaire ! Ce qui est très bien, c’est que nous sommes sur « you-tube ». J’ai adoré ce concert !
Lexie

Quand nous sommes entrés sur scène, j’ai vu des milliers de personnes taper des mains, crier et nous filmer. J’ai frissonné un moment. J’ai eu peur ! J’étais stressé au début mais j’ai fini par pleurer de joie et de bonheur.
Max

Nous avons fait la mise en position dehors et nous sommes passés par ligne pour entrer sur scène. C’était très très impressionnant. Il y avait plus de mille personnes ! J’avais un peu le trac au début mais après, ça a été.
Alexis

Mes émotions ont été très fortes car j’ai pleuré de bonheur et de joie. Ce qui m’a le plus plu, c’est quand je me suis arrêté de chanter pour entendre la musique et la chanson. Ce concert, c’était mon tout premier concert avec l’Orchestre Symphonique des Alpes.
Simao

En premier, quand nous avons commencé à chanter Tchunga Ya, j’ai compris que c’était le début d’une grande aventure, pleine d’émotions, mais aussi pleine de joie. Soukia est une chanson si expressive et si énergique que ça me donnait des frissons.
Maëlys

Quand nous sommes entrés sur scène, j’ai été impressionné par le monde. Après le premier chant, je me suis dit que Dogora ça ne serait pas « Chanter en étant tout mou ». C’était mettre de l’ambiance dans tous les chants ! La Vidjamé a eu beaucoup de succès. Elle a reçu le plus d’applaudissements. Etienne Perruchon pleurait de joie. J’ai adoré le concert Dogora !
Grégoire

Au début, j’étais un peu stressée quand j’ai vu le public puis, je ne l’étais plus. J’ai remarqué qu’on bougeait beaucoup, je ne pouvais pas m’empêcher de faire de petits coucous à ma famille. J’ai adoré ce concert. Maintenant, je voudrais recommencer.
Noélie

J’ai beaucoup aimé Souchänishka car il y avait beaucoup de dynamisme. C’était un concert génial !
Freya

Etienne Perruchon a fait un discours et son discours m’a beaucoup touché. Quand nous étions dans les coulisses, je n’avais pas le trac, mais quand je suis allé sur scène, j’avais énormément le trac ! Tout le monde a applaudi La Vidjamé, c’était un grand moment !
Léo

Moi, j’aime Dogora. Sur quelques chansons, j’ai ressenti de la joie et sur d’autres de la tristesse. Mon chant préféré est Souchänishka. Quand je suis rentré chez moi, j’ai pleuré car je voulais que Dogora continue.
Jack

Le concert était génial. Au début, quand nous sommes arrivés sur scène, tous les parents applaudissaient. C’était déjà super, dès notre arrivée ! Dogora était mon dernier concert à l’école, du coup, j’ai beaucoup profité de ce concert !
Jeannie

Au début du concert , je n’arrêtais pas de sourire, car quand j’ai peur, je souris !
Lise

Nous marchâmes jusqu’à l’entrée de la scène. Pas à pas, le stress montait, montait… Une fois le concert terminé, dans les coulisses, je bus beaucoup. Enfin, mon père arriva. Je me jetai dans ses bras en éclatant en sanglots. Je me rendis compte que c’était fini et que j’avais tout donné. Je me rendis aussi compte que j’avais chanté ma dernière gloire avec l’école.
Audrey
Juste un mot à rajouter après ceux des enfants : Puisse l'oeuvre Dogora parcourir encore très très longtemps son chemin d'émotions dans les pays et dans le monde entier : son langage dogorien est universel, sa musique l'est aussi... Merci Monsieur le génial compositeur ;)

dimanche 8 novembre 2015

Naissance un vendredi 13 pour Tzùngati



Tzùngati : ce titre dogorien a déjà résonné par ici en janvier dernier.

Pourtant... Le chemin de cette partition ne sera pas parcouru comme cela avait été initialement planifié.

Cette petite oeuvre dogorienne nouvelle, incantatoire, n'aura finalement pas le reflet d'un lac au pied d'un massif montagneux comme décor pour éclore.
Le destin lui a choisi un vendredi 13 comme date, et une église du Nord toute rénovée comme écrin bleuté et brique de naissance.... Et pour l'anecdote, à 1 station de métro de chez moi, pour mon plus grand bonheur :)

Des bonnes fées sur son petit berceau, il y en aura forcément, puisque le concert se jouera à guichet fermé, comme on dit au stade P. Mauroy non loin d'ici.
De plus, grande joie pour tous les artistes du jour, Etienne Perruchon, compositeur deTzùngati, sera présent pour cette première.
La baguette de François Clercx sera chargée de diriger ce bel accouchement.... Pardon, cette création modiale !
L'Orchestre La Folia de Lille, un Choeur d'enfants composé d'élèves des ateliers « Chœur en Scène » du Conservatoire de Croix, du chœur Alta Voce Maîtrise de Roubaix et du chœur d’enfants du Conservatoire de Sallaumines, et les adultes du Choeur du Conservatoire de Croix, uniront leur talent et leur enthousiasme pour que l'émotion contenue en réserve silencieuse dans ces notes écrites en noir et blanc sur nos partitions puisse prendre couleur, envol et vie, et diffuser jusqu'au coeur du public.

Un Tzùngati 100% Chti, donc 100% généreux, qui sera à nouveau chanté dans le Pas-de-Calais voisin, à Sallaumines deux semaines plus tard.

Nul doute que quelque petit billet fera écho à l'évènement musical sur ce blog après que ces moments rares de musique auront été vécus avec appétit....
S'il pouvait ne pas être de ma seule plume, ce serait encore plus intéressant et délicieux (comme par exemple ici pour Dogorians, ou encore pour Dogora)... A suivre donc !

Information concerts :
Vendredi 13 novembre - 19h30 - église St Martin - CROIX (59)
Vendredi 27 novembre - 20h00 - Maison de l'Art et de la Communication - SALLAUMINES (61)

D'autres infos Folia de Lille.

mardi 23 février 2010

Naissance de Tchikidan !


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dimanche 2 mai 2010

Tchikidan, nouvelle épopée dogorienne

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mercredi 2 novembre 2011

Patrice Leconte au magasin !



Pour sortir de la grisaille de l'automne en attendant ce printemps Le Magasin des Suicides de Patrice Leconte sur une musique d'Etienne Perruchon, un petit avant goût...

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dimanche 6 décembre 2015

Tzùngati se révèle à petits pas.


(Photo empruntée au choeur Crick-Sicks)
Tzùngati a finalement dû attendre novembre pour dévoiler ses premières harmonies, le rendez-vous haut-savoyard initial ayant été ajourné.
Du coup, c'est ici, dans le Nord de la France, que le premier projet Tzùngati a pu résonner. Il a été monté avec plusieurs formations vocales d’enfants et d’adolescents, entre Nord et Pas-de-Calais, avec aussi un chœur d’adultes, et l’Orchestre La Folia de Lille (voir ici). Ce dernier est déjà familier de la musique dogorienne puisqu’il a eu l’occasion de monter Dogora avec son chef François Clercx quelques mois auparavant.

Il s’agissait du côté 59, de participer au concert de réouverture de l’église classée Saint Martin de Croix, totalement rénovée et magnifiquement parée de ses couleurs originelles chatoyantes, après cinq longues années de fermeture : un moment émouvant pour les enfants du pays !
(voir site de la ville de Croix)


Et du côté 62, la ville de Sallaumines célébrait en ce mois de novembre les 60 ans de la mort d’Arthur Honegger dans la salle de concert de la Maison de l’Art et de la Communication qui porte son nom.


(voir site La Folia)

Pour ces deux évènements, la musique inédite d’Etienne Perruchon avait été conviée, en point d’orgue de deux soirées conçues comme un voyage musical dans le temps contemporain, et où les voix d’enfants étaient mises à l’honneur, comme une évidence qui affirme que ces jeunes artistes sont le prolongement de tous ceux qui les ont précédés.

Mais tout va si vite en ce début d’année scolaire, trop vite même, et voilà que le projet manque de temps pour aller au bout de la pièce Tzùngati. Parmi les 7 parties de l’œuvre, seules 5 ont pu être suffisamment travaillées pour être présentées au public. Par ailleurs, il a manqué de forces vives du côté des chanteurs adultes, ce qui n’a pas permis une présence vocale suffisante pour que toutes les lignes musicales proposées aux voix sur la partition puissent être chantées. Les harmonies prévues par le compositeur ont donc parfois été appauvries car simplifiées, et l’œuvre n’a pas pu donner sa véritable intensité émotionnelle. Pourtant, malgré ces écueils, chacun est animé de l’envie de faire du beau avec les notes bondissantes et envoutantes qui courent sur les portées… Et nous en avons, fait, du beau, en mettant en son ces pages jusqu’alors demeurées muettes, hormis dans le cœur de son compositeur. A Croix comme à Sallaumines, rien n’a été parfait, mais la force des harmonies a touché son public, avec générosité et affirmation.

Alors, si en effet une partie de la beauté cachée derrière les intervalles et les tempos allants de Tzùngati nous a échappé, est resté enfouie, ne s’est pas révélée, si en effet, il n’a pas été possible de donner naissance à l’intégralité de l’œuvre, si donc un mystère demeure dans ces pages que l’on a sautées, et même dans celles que l’on a mises en voix et en sons…. Par manque de voix adultes, par manque de quelques heures de travail en particulier en commun avec l’orchestre. Si en effet la course du quotidien nous a tous frustrés, pourtant, Tzùngati, en bébé prématuré et un peu frippé, a déjà développé une belle présence et a su réchauffer les coeurs et les chœurs. En ont témoigné les nombreux petits mots et sourires de fin de concert...

Par ailleurs, le hasard d’un calendrier tragique marquera aussi le cri primal de Tzùngati d’une gravité abyssale, le 13 novembre au soir…

Cette petite œuvre, dans sa version allégée et encore mal affinée, a résonné par nos enthousiasmes pour la première fois, alors que dans le même temps, dans un autre lieu de concert, un drame à nul autre pareil se déroulait. Dans mon esprit, L’œuvre est à jamais associée à ce drame. Et je fais le vœu de pouvoir la chanter un jour, dans son intégralité et dans sa pleine expression, en réponse affirmée face à la barbarie, que la musique est pâte d’humanité, source de communion, vecteur de partage.

Quelques mots plus personnels pour terminer...

Je ne peux pas prétendre donner mon avis de passionnée de la musique dogorienne à propos de Tzùngati, car je ne l’ai pas entendue «vraiment». Le chœur adulte trop restreint et mon positionnement sur le plateau ne m’ont pas donné la possibilité de l’apprécier dans son mélange de sonorités (orchestre, voix diverses). Il me manquait trop d’éléments de l’harmonie globale pour pouvoir me permettre un avis. Mais déjà, j’ai été tellement touchée par la phrase Vônia shtôpinia soutarni... et par son arrivée soudaine et solennelle, comme une phrase de sagesse qui apaise les tourbillons fébriles qui la précèdent. C’était un moment de grâce. Par ailleurs, la place des timbaliers en final de l’œuvre devient un incontournable de ces œuvres, de même que l’effet d’accumulation et de complexification : tout cela apporte une tension émotionnelle efficace et jouissive pour tous, sur le plateau et dans la salle, et cela fait du bien !

«Incantations» écrit Etienne à propos de son travail... Oui assurément : la répétition obstinée de mêmes notes par certains pupitres sur de longues phrases musicales pose un décor quelque peu lancinant, comme s’il s’agissait de mener une danse mystique autour d’un grand feu….
Mais je n’en dirais pas plus cette fois : hâte de connaitre la suite : Tzùngati épanoui dans sa globalité et dans son entièreté.

Merci à tous pour cette belle première découverte, à deux pas de chez moi ! J'ai croisé dans ce projet de belles personnes...

Le rideau sur Tzùngati ne s’est pas levé dans sa totalité.
Ce n’est de la faute de personne, et l’œuvre reprendra son chemin par d’autre voix et d’autres instruments, pour prendre son envol de manière plus affirmée et assurée.
Bon vent à elle !

samedi 5 avril 2014

Dogorians sur FranceTV : en attendant d'être un jour dans le public ?



Le musical Dogorians a été diffusé sur France 3 dans la nuit du 8 au 9 février dernier.

"Sur une musique d'Etienne Perruchon, 17 chanteurs, 12 enfants et 5 instrumentistes, se lancent dans un voyage à la découverte d'un peuple imaginaire, doté d'un langage mystérieux et enchanteur."
Teaser Dogorians

Parmi les "spectateurs du hasard", se trouvant devant leur téléviseur pour cause d'insomnie, certains ont été foudroyés, émus aux larmes, touchés par l'émotion de cette oeuvre, qui se dégage même à travers un écran, et qui garde assez de force pour entrainer les coeurs dans une danse d'émotions musicales rares...

Nul besoin pour cela de connaitre Dogorians, ni même d'en avoir entendu parler. L'émotion est à portée d'oreille, de regard et de coeur pour tous.

Si vous n'avez pas fait partie des 414 610 privilégiés qui ont eu la possibilité de regarder en direct la diffusion du musical, parce que sans doute bien trop confortablement lové dans les bras de Morphée, si vous étiez trop occupé, ou même hors des frontières françaises (diffusion non relayée) au moment où le replay était disponible......

Ne désespérez pas !!!

Vous avez encore la possibilité de louer (1,49€) ou d'acheter (1,99€) Dogorians (captation du 17 mai 2013 à la Cartoucherie de Vincennes, montage réalisé près de Lille), et c'est ici :
Musical Dogorians

Nul doute que cela vous donnera très envie, comme cela a été le cas pour nos spectateurs insomniaques, de découvrir ensuite Dogorians dans un théâtre ou une salle de spectacle !

Une date est déjà programmée en mai à Valenciennes:
Dogorians à Valenciennes

lundi 3 juin 2013

Ma collection d'affiches DOGORA... En vrac !

Collection en constante augmentation.... Trouverez-vous la vôtre... Ou les vôtres d'ailleurs ! Si ce n'est aujourd'hui, alors peut-être demain ? Votre défi sera : me retrouver l'affiche Voiron 2011.... Qui n'a semble-t-il jamais été créée, ou alors ??? A vous de jouer...

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