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mardi 31 mai 2016

En famille

Pas de billet, non : je n'en écrirai plus.
Juste un lien pour ceux qui auraient comme moi envie d'un souvenir de ce concert Dogora à Montceau-Les-Mines samedi 28 mai dernier.

dimanche 6 décembre 2015

Virtuel et Eternel : une fausse rime.

Je viens de terminer il y a quelques minutes mon billet précédent.

Et puisque ce billet est le dernier...

Je prends le temps de remercier
les personnes qui ont permis
que je m'exprime ici durant de longs mois.

Ce fut un vrai plaisir,
sans prétention aucune mais en toute sincérité,
sans expertise aucune mais en tout amateurisme enthousiaste,
sans impartialité aucune mais en toute personnalisation assumée...

Merci aussi à ceux
qui ont lu mes mots foisonnants
à propos des oeuvres dogoriennes
et des nombreux projets qui leurs sont consacrés.

Merci enfin
à ceux qui y ont réagi,
entamant un dialogue
toujours enrichissant.


Une fin n'est pas toujours triste,
elle peut aussi aider à faire de la place
dans notre précieux temps
pour d'autres projets,
et d'autres enthousiasmes.

Bonne route musicale à vous tous !

Anne (Telly).

Tzùngati se révèle à petits pas.


(Photo empruntée au choeur Crick-Sicks)
Tzùngati a finalement dû attendre novembre pour dévoiler ses premières harmonies, le rendez-vous haut-savoyard initial ayant été ajourné.
Du coup, c'est ici, dans le Nord de la France, que le premier projet Tzùngati a pu résonner. Il a été monté avec plusieurs formations vocales d’enfants et d’adolescents, entre Nord et Pas-de-Calais, avec aussi un chœur d’adultes, et l’Orchestre La Folia de Lille (voir ici). Ce dernier est déjà familier de la musique dogorienne puisqu’il a eu l’occasion de monter Dogora avec son chef François Clercx quelques mois auparavant.

Il s’agissait du côté 59, de participer au concert de réouverture de l’église classée Saint Martin de Croix, totalement rénovée et magnifiquement parée de ses couleurs originelles chatoyantes, après cinq longues années de fermeture : un moment émouvant pour les enfants du pays !
(voir site de la ville de Croix)


Et du côté 62, la ville de Sallaumines célébrait en ce mois de novembre les 60 ans de la mort d’Arthur Honegger dans la salle de concert de la Maison de l’Art et de la Communication qui porte son nom.


(voir site La Folia)

Pour ces deux évènements, la musique inédite d’Etienne Perruchon avait été conviée, en point d’orgue de deux soirées conçues comme un voyage musical dans le temps contemporain, et où les voix d’enfants étaient mises à l’honneur, comme une évidence qui affirme que ces jeunes artistes sont le prolongement de tous ceux qui les ont précédés.

Mais tout va si vite en ce début d’année scolaire, trop vite même, et voilà que le projet manque de temps pour aller au bout de la pièce Tzùngati. Parmi les 7 parties de l’œuvre, seules 5 ont pu être suffisamment travaillées pour être présentées au public. Par ailleurs, il a manqué de forces vives du côté des chanteurs adultes, ce qui n’a pas permis une présence vocale suffisante pour que toutes les lignes musicales proposées aux voix sur la partition puissent être chantées. Les harmonies prévues par le compositeur ont donc parfois été appauvries car simplifiées, et l’œuvre n’a pas pu donner sa véritable intensité émotionnelle. Pourtant, malgré ces écueils, chacun est animé de l’envie de faire du beau avec les notes bondissantes et envoutantes qui courent sur les portées… Et nous en avons, fait, du beau, en mettant en son ces pages jusqu’alors demeurées muettes, hormis dans le cœur de son compositeur. A Croix comme à Sallaumines, rien n’a été parfait, mais la force des harmonies a touché son public, avec générosité et affirmation.

Alors, si en effet une partie de la beauté cachée derrière les intervalles et les tempos allants de Tzùngati nous a échappé, est resté enfouie, ne s’est pas révélée, si en effet, il n’a pas été possible de donner naissance à l’intégralité de l’œuvre, si donc un mystère demeure dans ces pages que l’on a sautées, et même dans celles que l’on a mises en voix et en sons…. Par manque de voix adultes, par manque de quelques heures de travail en particulier en commun avec l’orchestre. Si en effet la course du quotidien nous a tous frustrés, pourtant, Tzùngati, en bébé prématuré et un peu frippé, a déjà développé une belle présence et a su réchauffer les coeurs et les chœurs. En ont témoigné les nombreux petits mots et sourires de fin de concert...

Par ailleurs, le hasard d’un calendrier tragique marquera aussi le cri primal de Tzùngati d’une gravité abyssale, le 13 novembre au soir…

Cette petite œuvre, dans sa version allégée et encore mal affinée, a résonné par nos enthousiasmes pour la première fois, alors que dans le même temps, dans un autre lieu de concert, un drame à nul autre pareil se déroulait. Dans mon esprit, L’œuvre est à jamais associée à ce drame. Et je fais le vœu de pouvoir la chanter un jour, dans son intégralité et dans sa pleine expression, en réponse affirmée face à la barbarie, que la musique est pâte d’humanité, source de communion, vecteur de partage.

Quelques mots plus personnels pour terminer...

Je ne peux pas prétendre donner mon avis de passionnée de la musique dogorienne à propos de Tzùngati, car je ne l’ai pas entendue «vraiment». Le chœur adulte trop restreint et mon positionnement sur le plateau ne m’ont pas donné la possibilité de l’apprécier dans son mélange de sonorités (orchestre, voix diverses). Il me manquait trop d’éléments de l’harmonie globale pour pouvoir me permettre un avis. Mais déjà, j’ai été tellement touchée par la phrase Vônia shtôpinia soutarni... et par son arrivée soudaine et solennelle, comme une phrase de sagesse qui apaise les tourbillons fébriles qui la précèdent. C’était un moment de grâce. Par ailleurs, la place des timbaliers en final de l’œuvre devient un incontournable de ces œuvres, de même que l’effet d’accumulation et de complexification : tout cela apporte une tension émotionnelle efficace et jouissive pour tous, sur le plateau et dans la salle, et cela fait du bien !

«Incantations» écrit Etienne à propos de son travail... Oui assurément : la répétition obstinée de mêmes notes par certains pupitres sur de longues phrases musicales pose un décor quelque peu lancinant, comme s’il s’agissait de mener une danse mystique autour d’un grand feu….
Mais je n’en dirais pas plus cette fois : hâte de connaitre la suite : Tzùngati épanoui dans sa globalité et dans son entièreté.

Merci à tous pour cette belle première découverte, à deux pas de chez moi ! J'ai croisé dans ce projet de belles personnes...

Le rideau sur Tzùngati ne s’est pas levé dans sa totalité.
Ce n’est de la faute de personne, et l’œuvre reprendra son chemin par d’autre voix et d’autres instruments, pour prendre son envol de manière plus affirmée et assurée.
Bon vent à elle !

samedi 14 novembre 2015

Vivre, encore et surtout....

Nous,
musiciens et amateurs de sons,
chanteurs et passionnés de mélodies,
nous qui avons, de près ou de loin,
côtoyé un jour l'une ou l'autre des compositions dogoriennes d'Etienne Perruchon,
nous qui y avons puisé sérénité et confiance en l'Humain,
qui y avons ressenti des émotions artistiques, immenses ou fugaces, mais pour chacun uniques

SOYONS VIVANTS PLUS FORT ENCORE !

avec la musique,
encore, toujours, surtout,
après ce 13 novembre.

dimanche 8 novembre 2015

Naissance un vendredi 13 pour Tzùngati



Tzùngati : ce titre dogorien a déjà résonné par ici en janvier dernier.

Pourtant... Le chemin de cette partition ne sera pas parcouru comme cela avait été initialement planifié.

Cette petite oeuvre dogorienne nouvelle, incantatoire, n'aura finalement pas le reflet d'un lac au pied d'un massif montagneux comme décor pour éclore.
Le destin lui a choisi un vendredi 13 comme date, et une église du Nord toute rénovée comme écrin bleuté et brique de naissance.... Et pour l'anecdote, à 1 station de métro de chez moi, pour mon plus grand bonheur :)

Des bonnes fées sur son petit berceau, il y en aura forcément, puisque le concert se jouera à guichet fermé, comme on dit au stade P. Mauroy non loin d'ici.
De plus, grande joie pour tous les artistes du jour, Etienne Perruchon, compositeur deTzùngati, sera présent pour cette première.
La baguette de François Clercx sera chargée de diriger ce bel accouchement.... Pardon, cette création modiale !
L'Orchestre La Folia de Lille, un Choeur d'enfants composé d'élèves des ateliers « Chœur en Scène » du Conservatoire de Croix, du chœur Alta Voce Maîtrise de Roubaix et du chœur d’enfants du Conservatoire de Sallaumines, et les adultes du Choeur du Conservatoire de Croix, uniront leur talent et leur enthousiasme pour que l'émotion contenue en réserve silencieuse dans ces notes écrites en noir et blanc sur nos partitions puisse prendre couleur, envol et vie, et diffuser jusqu'au coeur du public.

Un Tzùngati 100% Chti, donc 100% généreux, qui sera à nouveau chanté dans le Pas-de-Calais voisin, à Sallaumines deux semaines plus tard.

Nul doute que quelque petit billet fera écho à l'évènement musical sur ce blog après que ces moments rares de musique auront été vécus avec appétit....
S'il pouvait ne pas être de ma seule plume, ce serait encore plus intéressant et délicieux (comme par exemple ici pour Dogorians, ou encore pour Dogora)... A suivre donc !

Information concerts :
Vendredi 13 novembre - 19h30 - église St Martin - CROIX (59)
Vendredi 27 novembre - 20h00 - Maison de l'Art et de la Communication - SALLAUMINES (61)

D'autres infos Folia de Lille.

mercredi 8 juillet 2015

Quand Djia nous est conté


Lorsqu'un compositeur a terminé son travail d'écriture, lorsque son oeuvre est créée, jouée, enregistrée, lorsqu'elle passe de main en main, de bouche en bouche, de baguette en baguette, de ville en ville et de pays en pays, un autre vent de liberté peut se lever, faisant écho à celui qui a entraîné le compositeur dans sa tâche, un vent naissant dans les têtes et dans les mains d'autres passionnés de l'oeuvre, et qui va la faire virevolter encore autrement....
Autrement ? Oui ! Sans doute hors des frontières initialement imaginées par l'auteur de l'oeuvre, peut-être en harmonie avec le travail initial, mais peut-être aussi parfois en décalage voire en dissonance.

Ce billet raconte l'histoire d'une de ces libertés prises par une enseignante avec Tchikidan, la deuxième oeuvre dogorienne d'Etienne Perruchon...
Son projet ? Faire vivre à ses élèves un petit bout d'expérience dogorienne, même si aucun autre projet autour d'une des oeuvres d'Etienne n'est en cours dans leur ville... Leur faire goûter une petite tranche de cette musique si particulièrement accessible et "parlante", et même leur permettre de se l'approprier avec leur corps tout entier, de la mettre en espace, en mouvement, dans un univers imaginaire créé par eux, en groupe. Convaincue que quelques petites minutes étaient déjà assez fortes pour permettre à ces enfants une expérience artistique en léger décalage, permettant d'ouvrir en eux une première soif de musique "différente". Convaincue aussi qu'elle même pourrait donner le meilleur à ce rendez-vous de fin d'année sur un podium, afin qu'il soit une expérience réussie, si elle choisissait un univers musical qui lui parle au coeur...

Djia a été choisi pour cela, parce que cet opus, le dernier de Tchikidan est une petite oeuvre à lui tout seul. Il a la capacité d'être autonome : il part du silence, nait, grandit, en intensité, en complexité, puis triomphe en un cri conclusif qui affirme. Quel beau matériau sonore pour y construire un univers et le mettre en scène, à sa manière, unique, devant parents et amis pour conclure une année scolaire en point d'orgue et avec sincérité.

Autant dire dès à présent que l'objectif fut atteint au centuple ! Et même au tricentuple, puisque l'expérience fut lancée par trois fois...

Il y a 4 ans, Djia fut mis en espace par des CE1/CE2 dans une petite ville iséroise. Certains de ces élèves avaient eu la chance d'assister à un concert de Dogora l'année précédente, et il leur fut facile de s'imprégner de Djia et de l'intégrer dans le projet de l'école autour des couleurs. Les nuances noir-gris-blanc furent choisies, et un travail axé sur les oppositions, sur la lenteur et sur les émotions "lourdes" fut conduit. Le "retour" des collègues et des familles fut saisissant...

Autre cadre et autre région l'année suivante : les CM1 d'une école en REP des alentours de Valenciennes se sont vus proposer Djia comme bande son de leur danse de fin d'année. Totalement déroutés, pris à contre pied de leurs habitudes musicales, ils ont mis du temps avant d'accepter de s'y mettre... Mais ensuite, tout est allé très vite, et les propositions ont pris forme, autour d'une gestuelle saccadée et de propositions intégrant des moments d'improvisation. Habits flashys pour les filles, noirs pour les garçons, avec le choix d'intégrer un "intrus" au costume décalé... Le public du jour fut aussi pris à contre pied, étonné et interpellé par cette bande son si "forte"...

Enfin, en juin dernier, près de Lille, ce sont des "petits" CE1 qui ont eu Djia à intégrer dans le projet de leur école, autour des contes et légendes. La classe a inventé son conte à elle, après avoir écouté plusieurs fois la musique. L'histoire fut celle de quatre peuples (4 couleurs) qui, se croyant seuls au monde, découvrent l'existence des "autres". S'ensuit un jeu de découverte, de peur surmontée, d'harmonie à 2, de mélange, d'harmonie à 4, et au final d'envie de repeindre le monde en multicolore pour crier au "vrai" monde que rien n'est plus beau que la rencontre de celui qui est différent. Là, quelques beaux témoignages d'élèves ont couronné le projet d'un halo de sourires !

Petite anecdote de rentrée : ayant croisé quelques anciens élèves de cette classe en septembre dernier, l'un d'eux, au lieu de dire "bonjour", s'est écrié :" Djia ni chäniqual feshtani !" Enchange de sourires entendus et complices entre l'enseignante et cet élève : les graines on germé...

Voilà... Une transgression, une liberté prise avec un fragment d'oeuvre, et au final de beaux moments "vrais" rendus possibles par la force de ces notes !

Qu'il me soit permis de remercier ici Etienne Perruchon pour son bel univers dogorien. Le remercier aussi pour le risque qu'il accepte de voir sa musique embarquée dans des projets différents des siens propres. Espérant que les chemins de traverse proposés à sa musique ne le blessent pas. Qu'il sache en tout cas qu'ils ont fait du bien à tous ceux qui les ont suivis ces 3 années là...

mercredi 3 juin 2015

Emotions d'enfants

C'était le 9 mai dernier, c'était à La Grange au Lac, c'était Dogora...

Nous, adultes choristes, adultes public, adultes musiciens, sommes si nombreux à avoir été renversés, subjugués, envoutés, que sais-je encore, par l'oeuvre Dogora d'Etienne Perruchon !

Mais qu'en est-il des enfants ?

Carole, une amie enseignante passionnée, et aussi musicienne, a eu la très belle idée de faire participer sa classe à l'aventure Dogora du 9 mai dernier à La Grange au Lac.
Toue l'année scolaire, ils ont appris les chants, les ont faits leurs, petit à petit....
Puis ce fut le jour du concert ...

Que se passe-t-il dans les têtes et les coeurs de ces enfants, choristes d'une année, souvent pour la première fois sur scène avec un orchestre symphonique, et découvrant ou redécouvrant la belle salle de la Grange au Lac pour partager Dogora avec le public et leur famille ?
Carole a Proposé à ses élèves un retour écrit libre après ce si beau projet : en voici quelques-uns sur le thème des émotions ressenties au moment du concert...


La parole est aux jeunes artistes (CE2 à CM2) :


Samedi 9 mai 2015, nous avons fait un concert. C’était ma première fois ! C’était très impressionnant tout le monde qui entrait dans la salle, ça me mettait la pression ! Tout le monde a applaudi. J’étais très excitée et en même temps j’avais beaucoup le trac. Nous avons chanté Soukia. Pour moi, Soukia est une danse où il faut marquer les syllabes. Elle est très importante. Il fallait chanter fort. Ensuite, nous avons chanté Shtakié. Elle est très émouvante, elle est aussi très importante pour moi. Nous avons chanté Souchänishka. Elle est comme un hymne pour moi, elle est très émouvante je pense. J’ai tout donné, j’ai ressenti des émotions. C’est la chanson que je préfère. Enfin, tout le monde a applaudi, c’était magique ! Tout le monde applaudissait, applaudissait et les musiciens se sont levés. Ils étaient contents même très contents ! Ils ont encore et encore applaudi, ça n’arrêtait pas ! Nous avons rejoint les coulisses, j’étais surexcitée ! C’était le plus beau concert de ma vie !
Mélissa

Pendant ce concert, j’ai été ému !
Mathys

J’étais très stressée mais en même temps très, très, très, très excitée ! Le concert était extraordinaire ! Ce qui est très bien, c’est que nous sommes sur « you-tube ». J’ai adoré ce concert !
Lexie

Quand nous sommes entrés sur scène, j’ai vu des milliers de personnes taper des mains, crier et nous filmer. J’ai frissonné un moment. J’ai eu peur ! J’étais stressé au début mais j’ai fini par pleurer de joie et de bonheur.
Max

Nous avons fait la mise en position dehors et nous sommes passés par ligne pour entrer sur scène. C’était très très impressionnant. Il y avait plus de mille personnes ! J’avais un peu le trac au début mais après, ça a été.
Alexis

Mes émotions ont été très fortes car j’ai pleuré de bonheur et de joie. Ce qui m’a le plus plu, c’est quand je me suis arrêté de chanter pour entendre la musique et la chanson. Ce concert, c’était mon tout premier concert avec l’Orchestre Symphonique des Alpes.
Simao

En premier, quand nous avons commencé à chanter Tchunga Ya, j’ai compris que c’était le début d’une grande aventure, pleine d’émotions, mais aussi pleine de joie. Soukia est une chanson si expressive et si énergique que ça me donnait des frissons.
Maëlys

Quand nous sommes entrés sur scène, j’ai été impressionné par le monde. Après le premier chant, je me suis dit que Dogora ça ne serait pas « Chanter en étant tout mou ». C’était mettre de l’ambiance dans tous les chants ! La Vidjamé a eu beaucoup de succès. Elle a reçu le plus d’applaudissements. Etienne Perruchon pleurait de joie. J’ai adoré le concert Dogora !
Grégoire

Au début, j’étais un peu stressée quand j’ai vu le public puis, je ne l’étais plus. J’ai remarqué qu’on bougeait beaucoup, je ne pouvais pas m’empêcher de faire de petits coucous à ma famille. J’ai adoré ce concert. Maintenant, je voudrais recommencer.
Noélie

J’ai beaucoup aimé Souchänishka car il y avait beaucoup de dynamisme. C’était un concert génial !
Freya

Etienne Perruchon a fait un discours et son discours m’a beaucoup touché. Quand nous étions dans les coulisses, je n’avais pas le trac, mais quand je suis allé sur scène, j’avais énormément le trac ! Tout le monde a applaudi La Vidjamé, c’était un grand moment !
Léo

Moi, j’aime Dogora. Sur quelques chansons, j’ai ressenti de la joie et sur d’autres de la tristesse. Mon chant préféré est Souchänishka. Quand je suis rentré chez moi, j’ai pleuré car je voulais que Dogora continue.
Jack

Le concert était génial. Au début, quand nous sommes arrivés sur scène, tous les parents applaudissaient. C’était déjà super, dès notre arrivée ! Dogora était mon dernier concert à l’école, du coup, j’ai beaucoup profité de ce concert !
Jeannie

Au début du concert , je n’arrêtais pas de sourire, car quand j’ai peur, je souris !
Lise

Nous marchâmes jusqu’à l’entrée de la scène. Pas à pas, le stress montait, montait… Une fois le concert terminé, dans les coulisses, je bus beaucoup. Enfin, mon père arriva. Je me jetai dans ses bras en éclatant en sanglots. Je me rendis compte que c’était fini et que j’avais tout donné. Je me rendis aussi compte que j’avais chanté ma dernière gloire avec l’école.
Audrey
Juste un mot à rajouter après ceux des enfants : Puisse l'oeuvre Dogora parcourir encore très très longtemps son chemin d'émotions dans les pays et dans le monde entier : son langage dogorien est universel, sa musique l'est aussi... Merci Monsieur le génial compositeur ;)

mardi 2 juin 2015

Etape Saint Gervolaine en juin pour Tchikidan

Avec une superbe affiche où la clarinette invite à la suivre...



Dans le pays d'enfance du compositeur, la patinoire a fondu tant sont intenses les émotions qui se sont une fois de plus se dégagées de son oeuvre par la voix des enfants...
Assurément l'été dans tous les coeurs avec une semaine d'avance !
ici puis ici

mercredi 13 mai 2015

DOGORIANS sur FRANCE 3 : Ce soir .......................... Ou quand vous voulez !


CE SOIR ... CE SOIR .... CE SOIR ... CE SOIR .... CE SOIR ... CE SOIR

Chouette nouvelle trouvée il y a quelques jours sur la page fbk d'Etienne Perruchon : La télévision invite à nouveau Dogorians !

Ne me dites pas que la diffusion est trop tardive ...
Demain est un jour férié, et pour les couche-tôt, le replay (pendant 7 jours) ou l'achat en ligne sont possibles ;)

A présent que Dogorians s'est fait une place spéciale au côté des oeuvres dogoriennes qui l'ont précédé, puisqu'il en est à la fois le fruit et le reflet tout en ayant sa propre magie unique et inédite, il est heureux que ce musical puisse être à nouveau diffusé, donnant ainsi une nouvelle chance à un public large de faire sa belle rencontre...

Alors ne boudons pas notre plaisir et prenons rendez-vous ce soir en deuxième partie de soirée, bien calés dans nos canapés, fauteuils et autres lits ou poufs moelleux...
Seul ? En famille ? En amoureux ? Peu importe !
Chacun y trouvera son écho intérieur...

Nul besoin d'attacher sa ceinture, et pourtant....
Vous allez voyager loin, très loin, dans cette aventure musicale et humaniste offerte par Etienne Perruchon et par tous les artistes du plateau et des coulisses, en toute simplicité...

Des infos sur la programmation : ici
En savoir plus sur DOGORIANS

mardi 12 mai 2015

Emotion dogorienne au tricentuple...


Photo Martial Renard


Nous étions en effet environ 300 sur le plateau...
Devant, derrière, en haut, en bas, pas une place de perdue pour ce concert du retour du compositeur sur ses anciennes terres depuis son installation en pays nantais...

Un rendez-vous avec la belle et ineffable émotion musicale que Dogora sait si bien convoquer sans jamais se dédire, pour plusieurs chorales mixtes, plusieurs classes d'école élémentaire et de collège, l'Orchestre Symphonique des Alpes et le Corou de Berra.

Une soirée souriante et chaleureuse, sous le signe du partage généreux des talents artistiques de chacun. Professionnels et amateurs, jeunes et moins jeunes, musiciens et chanteurs, public averti ou novice dans l'univers dogorien, compositeur de Dogora, sa famille et ses amis, tous ont été pris dans le tourbillon d'émotions qui s'est dégagé de ce concert au fur et à mesure de son déroulement.

Et ce furent forcément de belles larmes qui coulèrent sur tant de joues lorsque les applaudissements généreux et interminables ont retenti....
Comme une envie de ne pas se quitter tout de suite, comme une envie de laisser encore couler dans chaque coeur ce flot d'émotions mélangées, lumineuses mais aussi graves, nous souvenant de certains absents à la fête, goûtant la saveur des belles retrouvailles amicales de ci de là, et réalisant que ce miracle de grande paix intérieure était le fruit de la présence et du travail sincère de chacun.


D'autres "retours" suivront dans les prochains jours au sujet de ce concert, qui fut tellement "spécial" à divers égards.

Et aussi
Quelques images du concert : Souchänishka

samedi 2 mai 2015

La Lyre Valencienne..... et Dogorienne



C'est à 21h...
C'est le Vendredi 29 mai.... Et aussi le Samedi 30 mai !
C'est à la Halle Baylet de Valence d'Agen.

C'est la version Symphonique de Dogora !

Plus de 300 artistes sur scène : chanteurs et musiciens, enfants et adultes, pour deux concerts d’exception.

Un rendez-vous à ne pas manquer !!!

En savoir un peu plus ? Lisez la suite...

Concerts donnés dans le cadre des 30 ans de la CC2R et des 40 ans de l’École de Musique.
Participation des élèves des écoles de la CC2R et du collège J.Rostand, des ensembles vocaux de Castelsarrasin et de l’E.M des 2 Rives,
Orchestre symphonique de plus de 50 musiciens.

Concert donné en présence du compositeur Etienne Perruchon.

Direction musicale : Jean-Luc Lézin.

Entrée : 5 €.
Organisateur : Communauté de Communes des Deux Rives.

Renseignements : Office de Tourisme
Téléphone : 05 63 39 61 67

vendredi 1 mai 2015

Le 9 mai au bord du Lac (ou presque)...



Et aussi ici !

jeudi 9 avril 2015

Une Grange, un lac, et DOGORA


Dans un mois tout pile, le bel écrin de bois résonnera une nouvelle fois de la musique d'Etienne Perruchon.

Le concert, véritable fête musicale ouverte à tous, novices ou amateurs de musique orchestrale et vocale, aura lieu à La Grange au Lac de Neuvecelle près d'Evian (74) samedi 15 mai prochain à 20h.

L'Orchestre Symphonique des Alpes, grand habitué des musiques dogoriennes, sera dirigé par son chef enthousiaste Martial Renard.

Il accompagnera 120 élèves d'écoles primaires et collèges ainsi que 100 choristes adultes, pour partager avec le public la si belle oeuvre Dogora du compositeur ex-annécien et néo-nantais.

Et comme un plaisir n'arrive jamais seul, c'est une chance d'avoir aussi pour cette soirée Dogora, la participation du Corou de Berra : ce sont les solistes de l'enregistrement original de l'oeuvre.

Un concert unique dans un lieu magique, à ne pas manquer.....

Petit message personnel : je serai ravie de vous y retrouver :)

Les billets sont en vente ici ou ici ou encore !


A bientôt donc !

vendredi 27 février 2015

Rencontre VIP sur un plateau ...



Pour évoquer deux histoires de cohérence entre un homme et son Art...

Avant ce début d'année 2015, ils ne se connaissaient pas...
Ou plus exactement l'un ne connaissait pas l'autre, même s'il en avait vaguement entendu parler, sans plus...
Mais l'autre admirait et comprenait le travail artistique de l'un depuis bien des années déjà !
Il était allé à ses concerts et collectionnait ses disques depuis les tout premiers.
Il avait même mêlé intimement certaines de ses chansons à sa vie personnelle, tant ces oeuvres avaient une résonance pour lui ...


C'est en préparant la rencontre sur le plateau de télévision que l'un a découvert avec bonheur l'émotion et la vraie sincérité du coeur contenus dans le travail musical de l'autre...


Je ne serai irrévérencieuse envers aucun de ces deux artistes en supposant qu'au jeu du portrait vous aurez su attribuer à l'un et à l'autre ces quelques phrases :-)

Je ne prendrai pas non plus de gros risques en supposant que cette rencontre, si elle est la première, ne sera pas la dernière, mais plutôt le point de départ d'une amitié artistique, à tout le moins.

Pour le reste, je laisse à chacun le plaisir de découvrir cet échange empathique entre deux hommes, musiciens et compositeurs de grand talent : Michel Jonasz et Etienne Perruchon.
Une discussion solaire, confiante, et qui souvent s'envole vers le haut, ce qui n'étonnera pas ceux qui connaissent en particulier Etienne :-)

Interview croisée à partir de 25'40" (mais si vous avez le temps, la première partie avec Michel Jonasz est elle aussi passionnante !) lors de l'émission V.I.P du 21 février 2015 sur la chaine de télévision KTO, à découvrir ... ici

dimanche 25 janvier 2015

Opéra il sera..... Bioritcha s'appellera....



Etienne Perruchon nous en a fait l'annonce sur sa page avant-hier.... (Bientôt des nouvelles de Bioritcha)

Bioritcha : un opéra dogorien..... Comment l'imaginer ?

Un livret poétique ?
Une suite de tableaux lisibles sans qu'il soit besoin de raconter, grâce à la magie visuelle du dogorien ?
L'histoire de ce peuple imaginaire dogorien qui prend gestes et corps porté par les lignes musicales dogoriennes si expressives qu'elles font naitre les émotions par bouquets entiers ?

Patience.........

Le temps solitaire et exaltant de l'écriture s'est ouvert pour le compositeur.
Un temps à part, rude et exigeant, riche et enivrant.
Une fois encore c'est en univers dogorien que la création se fait, pour notre plus grand bonheur futur !

Combien de crayons de bois ? Combien de gommes ?
Combien de doutes, de ratures, de moments exaltants et de trous blancs faudra-t-il qu'il apprivoise ?

Là est le grand secret et la belle solitude habitée du compositeur, sans doute...

Nous restons à l'extérieur, attentifs et respectueux du travail et de son temps élastique...

Le moment venu, Bioritcha prendra note, puis corps....
Alors seulement il aura besoin de nous pour prendre son, espace et émotion.... Pour naitre, tout simplement.


Patience en conscience ;-)